Descente de l'atterrisseur Schiaparelli sur Mars tel que la mission la prévoit pour le mercredi 19 octobre. |
Lancée le 14 mars dernier par une fusée russe Proton-M, la mission russo-européenne ExoMars arrive à destination après 7 mois de voyage. Ce dimanche 16 octobre, la sonde va s'insérer automatiquement dans l'orbite de la planète puis se scindera en deux parties, l'une restera en orbite (Trace Gas Orbiter) et l'autre ira se poser sur le sol de Mars le mercredi 19 (Schiaparelli).
L'orbiteur européen Trace Gas Orbiter (TGO) aura deux missions. Sa première mission est scientifique, il devra étudier l’origine des traces de méthane (et autres gaz rares) présents dans l'atmosphère, qui surviennent suivant la météo et le lieu. Sur Terre, le méthane provient de l'activité biologique, TGO devra donc déterminer si ces traces ont des origines communes avec la Terre.
La seconde mission de l'orbiteur sera de transmettre les communications entre les engins déposés sur le sol de Mars et la Terre. Cette fonction ne sera pas limitée pour ExoMars 2016, mais sera toujours actif lors de la mission ExoMars 2020 qui viendra déposer le premier rover martien provenant de l'ESA.
L'orbiteur Trace Gas Orbiter (TGO) restera en orbite pour de nombreuses années. |
Schiaparelli, également européen, est un atterrisseur de 600 kg. Celui-ci va se poser sur Mars mercredi après s'être détaché de TGO 3 jours plus tôt. Il servira essentiellement d'expérimentateur pour l'arrivée future du rover lors d'ExoMars 2020. Ne possédant qu'une batterie embarquée et pas de panneaux solaires, Schiaparelli enregistrera touts les éléments lors de sa descente, puis continuera d'émettre encore toute la durée de vie de sa batterie.
Il semblerait que la météo martienne ai des caprices dans les prochains jours et une tempête de poussière pourrait perturber la descente de Schiaparelli. Mais étant entièrement automatisée, nous ne pourrons pas y faire grand chose à cette distance. Mais l'ESA est confiante et précise que le module a été préparé pour cette éventualité. Ce serait même une aubaine pour tester au mieux le module de descente dans des conditions dégradées.
Cette mission ExoMars 2016 est une véritable répétition d'ExoMars 2020 qui placera l'Europe au même niveau que la NASA sur le plan de l'exploration martienne automatisée.
2 commentaires:
Write commentairesJ'attends avec impatience les prières images ��
RépondreSupprimerEt moi donc :)
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