Photo officielle de Barack Obama |
Qui sera le premier sur Mars ? SpaceX ? Boeing ? Mars One ? La NASA ? Barack Obama vient d'annoncer que les Etats-Unis enverront des humains fouler le sol martien dans la décennie 2030. Avant de tirer sa révérence à la Maison Blanche, le président américain qui avait annulé le programme Constellation de retour à la Lune à son arrivée au pouvoir, veut marquer l'histoire spatiale de son nom. Certes, ce ne sera plus lui qui sera à la tête du pays lorsque la NASA foulera le sol de la planète rouge.
La fusée SLS (Space Launch System), actuellement développée par la NASA, est l'outil idéal pour envoyer les premiers visiteurs non robotisés sur Mars. L'annonce de Barack Obama n'est donc pas une surprise puisque le calendrier est déjà connu depuis pas mal de temps. Dans moins de 2 ans, la NASA devrait commencer les tests, à vide, de la fusée SLS, qui fera un voyage aller/retour Terre-Lune avant de refaire le même test en embarquant un équipage, sans s'y poser, en 2021.
Dès 2028, un prototype de module non habité, Orion, devrait atterrir sur Mars afin d'en valider le concept. Les cinq années suivantes, ce ne seront pas moins de 10 vols (dont deux habités) qui iront se poser sur Phobos, une des deux Lunes de Mars. Enfin, s'il n'y a pas de retard dans le calendrier, les vols habités qui se poseront sur le sol de la planète sont prévus à partir de 2034. Il y a déjà 22 vols habités de prévus entre 2034 et 2043, en sachant que les fenêtres d'envol n'auront lieu que tous les deux ans.
Le vaisseau Orion, choisi par la NASA, pour l'exploration humaine de Mars. |
Dans sa politique de privatisation de l'espace, afin de réduire les coûts, Obama a précisé avoir déjà choisi 6 sociétés privées comme partenaires, dont Lokheed Martin et Boeing. Nous supposons donc que Boeing faisait référence à ce partenariat avec la NASA quand il a annoncé que les premiers humains sur Mars y seraient déposés par une fusée Boeing. Cette déclaration a été faite suite aux annonces d'Elon Musk de SpaceX, voulant faire atterrir plusieurs dizaines de personnes dès 2024.
Nous ne parlons plus de conquête de l'espace comme dans les années 60, mais nous sommes vraiment dans l'esprit d'une course entre institutions publique et privées.
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